La robe de mariée
POEMES
© Madeleine CHANGEUX-GILET
Ce matin, au fond de mon grenier,
Par hasard dans un carton léger,
J'ai trouvé ma robe de mariée.
En tremblant dans mes doigts j'ai froissé
Le tissu d'un blanc un peu cassé.
J'ai souri et à toi j'ai pensé.
Les yeux clos je crois que j'ai rêvé :
Je t'ai vu, un peu intimidé,
Devant moi, m'invitant à danser.
Dans tes bras le bal a commencé :
Comme avant nous étions enlacés,
Tournoyants sur la piste cirée.
Nos deux cœurs liés pour l'éternité,
Et nos pas tout à fait accordés.
Le futur était ensoleillé…
Trop émue la tête m'a tourné,
Brusquement en haut de l'escalier,
Sans un cri je me suis écroulée.
Alarmée, ma fille m'a grondée :
" Mais maman que t'est-il arrivé ?
Lâche ça, cette étoffe est fanée…
Tu sais bien que tu es trop âgée,
Pour, là-haut, seule t'aventurer,
Et remuer toutes ces saletés… "
Moi je sais que pour te retrouver
Bien des fois je vais y remonter,
Au grenier, chercher dans mon passé…
Par hasard dans un carton léger,
J'ai trouvé ma robe de mariée.
En tremblant dans mes doigts j'ai froissé
Le tissu d'un blanc un peu cassé.
J'ai souri et à toi j'ai pensé.
Les yeux clos je crois que j'ai rêvé :
Je t'ai vu, un peu intimidé,
Devant moi, m'invitant à danser.
Dans tes bras le bal a commencé :
Comme avant nous étions enlacés,
Tournoyants sur la piste cirée.
Nos deux cœurs liés pour l'éternité,
Et nos pas tout à fait accordés.
Le futur était ensoleillé…
Trop émue la tête m'a tourné,
Brusquement en haut de l'escalier,
Sans un cri je me suis écroulée.
Alarmée, ma fille m'a grondée :
" Mais maman que t'est-il arrivé ?
Lâche ça, cette étoffe est fanée…
Tu sais bien que tu es trop âgée,
Pour, là-haut, seule t'aventurer,
Et remuer toutes ces saletés… "
Moi je sais que pour te retrouver
Bien des fois je vais y remonter,
Au grenier, chercher dans mon passé…
