Trois ou quatre gouttes de pluie
Me préviennent en touchant ma joue
Que les éléments en furie
S'apprêtent à lâcher leur courroux.
La cathédrale toute proche
M'offre un abri providentiel.
Le tonnerre se joint aux cloches
Pour un concert avec le ciel.
Dans la pénombre je m'avance,
Le temps me semble suspendu…
Quand à son tour l'orgue se lance
Dans un choral inattendu.
Ce souffle divin et gracieux
Apaise peu à peu l'orage,
Calme la colère des cieux
En repoussant tous les nuages.
Alors un rayon de soleil
M'appelle à travers les vitraux
Aussitôt rien n'est plus pareil
Sur la ville enfin il fait beau !